Auteurs

Jean-Aubert Loranger tâte très tôt de la littérature. Il est le plus jeune à participer à l’aventure de la revue Le Nigog, en 1918, où il signe ses premiers textes. Membre de l’École littéraire de Montréal, il participe en 1920 à quelques séances au cours desquelles il lit des poèmes parus dans son premier recueil, Les atmosphères. Comme d’autres partisans de l’art pour l’art, il fait un voyage en France d’où il ramène un deuxième recueil, Poèmes, qu’il publie en 1922. Agent d’assurances, puis fonctionnaire, il devient journaliste à La Presse en 1927, deux ans après avoir publié un recueil de contes, À la recherche du régionalisme. Il quitte en 1932 un poste de secrétaire privé du ministre de la Marine et collabore à partir de 1937 à la revue Les Idées, que dirige son ami Albert Pelletier.
En 1939, après un séjour au journal Le Jour, il entreprend une riche collaboration à La Patrie où il publie, sous la rubrique « Les contes de La Patrie », presque toute sa production.