Catalogue

Paru en 1950, La fin des songes renvoie l’écho de l’aventure intellectuelle des écrivains alors regroupés à Montréal autour de la revue La Relève, qui appelait à un renouveau des consciences et à la rupture avec un ordre sclérosé. Il raconte l’histoire d’un homme tiraillé entre sa famille et ses exigences spirituelles et témoigne du désarroi qui guette la société canadienne-française à un moment où elle accueille les premiers signes d’une mutation qui deviendra la Révolution tranquille.

« Une ville de moins d’un million d’habitants n’est qu’un monstrueux village où l’on a plus de voisins qu’il n’en faut, où la médisance peut faire le tour des maisons sans se perdre dans cette rumeur d’une grande foule toujours sollicitée par quelque spectacle. Rien n’est plus désolant que de se retrouver en face de soi-même avec cette figure que les autres vous prêtent et qui vous obsède. »

— ROBERT ÉLIE

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