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L'été, je lis bleu

L'été, je lis bleu

Événement

Enfin, l'été ! Nous vous proposons des suggestions de lecture estivales préparées par des libraires de partout au Québec. L’équipe de BQ vous souhaite un très bel été !



Les repentirs, Marc Séguin

Suggestion de Léonie Boudreault | Librairie Les Deux Soeurs, Sherbrooke

 

« Les Repentirs c’est un roman-œuvre d’art qui peint une époque, un état d’âme. À travers ses mots, Marc Séguin nous transporte dans son adolescence et nous permet de ressentir tous les tourments de ce moment, mais à travers les mots matures et poétiques de l’artiste-peintre qui s’émeut des fleurs du printemps et de la trajectoire que prend la vie. Une œuvre magnifique à lire et relire! »




Chasse à l'homme, Sophie Létourneau

Suggestion de Mélanie Guillemette | Librairie N’était-ce pas l’été, Montréal


« Ce roman, ou plutôt cet enchaînement de courts fragments est une série de rencontres : d’artistes inspirant.e.s, d’amants de passage qui ne portent que des surnoms, de métropoles, du milieu du livre québécois, et de l’homme - le bon. Sophie Létourneau l’invoque, le construit, le provoque afin de le trouver ! C’est un livre unique à lire pour tous ceux et celles qui veulent revisiter les romans d’amour, et je dirais presque les romans d’aventure! »




Ce qu'on respire sur Tatouine, Jean-Christophe Réhel

Suggestion de Julie St-Amour | Bar-Librairie Livresse, Rouyn-Noranda


« Pas besoin d’être fan de Star Wars pour apprécier ce premier roman du poète. Réhel nous transporte dans le quotidien d’un jeune homme souffrant de fibrose kystique et qui peine à accomplir les simples tâches du quotidien. Entre son emploi au Super C, ses visites fréquentes à l’hôpital et sa minuscule chambre louée dans un sous-sol et surnommée Dagobah, Il tombera amoureux, rêvera de voyage, écrira des poèmes et aura l’air un peu fou à New York … entre autres choses. L’écriture est rythmée, vivante. Ce roman fort touchant vous fera également rire aux éclats. »




Je voudrais qu’on m’efface, Anaïs Barbeau-Lavalette

Suggestion de Marie Odile Cormier | La Livrerie, Montréal

 

« Anaïs Barbeau-Lavalette raconte la vie de ses protagonistes du quartier Hochelaga comme on peint une toile : avec nuances et détails. Elle construit leur réalité, rend accessible leur intimité, leur univers fragile.

Elle raconte l’enfance qui émerge dans le silence et le fracas, cette enfance brutalement lucide mais aussi pleine d’espoir, violente, abimée mais débrouillarde et courageuse.

Le roman Je voudrais qu’on m’efface s’installe dans la tête et dans le cœur, se déploie, lumineux et bouleversant. »




Rivière Mékiskan, Lucie Lachapelle

Suggestion de Valérie De Gagné | Librairie Le Sillon, Cowansville


« Elle même mère de deux enfants métis-cris, Lucie Lachapelle s’intéresse depuis plus de vingt ans aux liens qui unissent les Québécois d’aujourd’hui aux Premières Nations .

Avec une grande délicatesse et une tendresse profonde pour ses personnages poqués de la vie, elle signe ici une histoire très touchante de quête identitaire, de pardon, et de guérison de traumas intergénérationnels. Ce roman paru en 2011 et re´cipiendaire du prix France-Québec est à la fois actuel et intemporel. À lire. »




Cet imperceptible mouvement, Aude

Suggestion de Marjolaine | Librairie Appalaches, Sherbrooke

 

« Une seule lecture du recueil ne suffit pas pour comprendre l’ampleur du projet d’Aude. Ces nouvelles réfèrent directement à ces instants infiniment subtils qui viennent bouleverser entièrement la trajectoire d’une vie. Aussi, Aude laisse entrevoir, à travers une mosaïque de personnages et une écriture chirurgicale, comment l’espoir peut se manifester dans les moments plus difficiles. »

 


 

Les falaises, Virginie DeChamplain

Suggestion de Andréanne Wahlman | Librairie l’Euguélionne, Montréal


« Avec ce roman à l’écriture concise et maîtrisée, nous traversons les vertiges des non-rencontres de trois générations de femmes et naviguons l’espace aqueux et trouble qui les sépare. Nous y rencontrons la narratrice qui, sur une petite île au milieu de la maison familiale désertée, se laisse (em)porter par les écrits de sa grand-mère et traverse l’océan afin de s’expliquer la genèse de ses errances. Nous ne pouvons que la suivre, et tenter de retrouver avec elle ce qui, en nous-mêmes, nous sépare. »

 


 

Cheval Indien, Richard Wagamese

Suggestion de Geneviève Auclair | Librairie La Maison des feuilles, Montréal


« Saul Cheval Indien entreprend une cure de désintoxication après des années d’alcoolisme. Incapable de prendre parole lors des séances de thérapie de groupe, il écrit sa vie : sa jeunesse auprès de sa famille, son éducation au pensionnat, son parcours exceptionnel au hockey, et sa chute. Richard Wagamese raconte ici le parcours d'un enfant ojibwé qui a tenté de survivre comme il a pu, et qui décide maintenant de se reconstruire. Porté par la plume subtile de ce grand auteur, le récit mélange habillement douceur et cruauté pour mieux illustrer ce qui a été volé aux nations autochtones.»

 



 




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