Catalogue
Genre : Roman
Édition originale : Leméac, 2005
Édition BQ : mars 2016
Prix : 12.95 $
Pages : 224
ISBN : 978-2-89406-390-3
Format : 10,7 x 17,7 cm
Fleurs de crachat
Catherine Mavrikakis - Roman -
La chirurgienne toxicomane Flore Forget ne fait pas dans la dentelle. Quand sa mère, Violette Hubert, meurt un Vendredi saint dans le même hôpital où elle termine une opération, Flore se met à vaciller dans le brouillard profond qui l’enveloppe, entre la crise de nerfs et un grave délire névrotique. Et lorsque s’ajoute à cette fin du monde le retour de son frère aîné, Florent, surnommé « l’Fêlé », avec dans ses bagages les morceaux d’un puzzle familial ravagé par les atrocités de la Seconde Guerre, rien, mais rien ne va plus.
On comprend alors que le délire verbal – décapant et survolté et révolté et incendiaire – de Flore est le seul espoir qui lui reste, avec sa fille de quatre ans, Rose, à qui elle voudrait épargner sa propre douleur de vivre et la sauver du désastre général. Elle entreprend ainsi une plongée dans les profondeurs de l’identité familiale pour y circonscrire son identité personnelle, et peut-être se libérer du poids du monde qui l’écrase davantage chaque jour.
Après Deuils cannibales et mélancoliques (2000) et Ça va aller (Leméac, 2002 ; BQ, 2013), ce troisième roman de Catherine Mavrikakis a captivé la critique, emportée par le souffle impétueux de sa voix vive et haletante. Il y a une langue Mavrikakis, rageuse, dénonciatrice, vitriolique, et profondément touchante.
À propos de l'auteur
Catherine Mavrikakis
Née à Chicago en 1961, Catherine Mavrikakis vit à Montréal, où elle enseigne la littérature. Elle a publié plusieurs r (...)
En savoir plus sur l'auteur >Échos de presse
« Souffle, imprécation, harangue ou soliloque, déversement : la prose de Catherine Mavrikakis, on le sait, ne fait pas dans le murmure… Dans une langue riche et baroque, qui s’enroule sur elle-même comme le liseron et le boa en chasse, Catherine Mavrikakis ébranle, choque, séduit, emporte. Elle le fait au rythme des échos de Sarah Kane, de la phrase syncopée d’un Céline ou de la poésie charnelle et percutante de Jean Genet… »
CHRISTIAN DESMEULES, Le Devoir, 12 octobre 2005
« Attention, ça déboule. Ça rage, ça hurle, ça découpe… Au fil des pages de Fleurs de crachat, la colère noire de la narratrice grandit. Sa détestation de soi et du monde, aussi. Difficile de trouver un endroit où respirer dans ce troisième roman coup de poing de Catherine Mavrikakis. »
DANIELLE LAURIN, Elle Québec, janvier 2006
« Dans ce bouquet que nous offre Catherine Mavrikakis, qu’il soit celui d’un mariage ou celui d’un enterrement, le manège du temps est indestructible. Il nous crache dessus pour l’éternité. »
MAXIME CATELLIER, Ici, 20-26 octobre 2005