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Alors que l’ivrognerie sévit dans le Bas-Canada au milieu du XIXe siècle, le whisky se vend moins cher que le lait ! Monseigneur Bourget convainc l’abbé Chiniquy de prêcher dans son diocèse de Montréal. L’Apôtre de la tempérance déplace les foules et, pour atteindre un public plus grand encore, fait paraître ce manuel. Le grand orateur y reprend l’argumentation de ses homélies, toujours avec l’intention de démontrer la nécessité de la tempérance totale. En faisant référence à la Bible et aux sermons du père Matthews – qui prêche le même discours auprès des Irlandais –, en rapportant les témoignages d’un savant médecin et d’un gardien de la prison de Québec, et en s’appuyant sur des statistiques éloquentes, Chiniquy veut convaincre. Avec de nombreux exemples persuasifs, pour ne pas dire terrorisants, l’abbé décrit les méfaits diaboliques de la consommation de « boissons fortes » : la déchéance sociale, la pauvreté accablante, la violence conjugale, la honte, la mort épouvantable...
Seule la tempérance totale pourra venir à bout de cette calamité.
À bien y repenser la modération à bien meilleur goût !

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Échos de presse

« Le père Chiniquy : un autre remarquable oublié. Certainement une des lus grandes figures canadiennes-françaises du XIXe siècle. »

— SERGE BOUCHARD