Catalogue

Publiés dans divers périodiques québécois entre 1954 et 1974, les textes des Escarmouches sont proches parents des Historiettes et de plusieurs lettres que Ferron s'est plu à adresser aux journaux au cours de sa prolifique carrière. Il s’intéresse à la réalité sociale, politique et littéraire du Québec, ce « pays incertain» des Contes qu'il ne craint pas de dénoncer haut et fort dans une langue souvent caustique, sans négliger, à la manière ferronienne, l'ironie et l'humour dans l'espoir de corriger les injustices et les travers d'un peuple, le sien, qu'il aime et qu'il souhaite rendre meilleur, plus humain. Il convoque au ban des accusés les hommes politiques qu'il vilipende de belle façon puisqu'ils négligent les petites gens, ces laissés-pour-compte du système. Il attaque non sans verve ses confrères du milieu de la santé, toutes spécialités confondues et s'interroge aussi sur l'idéologie des écrivains en les encourageant à alimenter leur imaginaire aux sources du folklore, aux légendes et aux traditions du « pays de Québec».

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Échos de presse

« Ces textes occupent, à dire vrai, dans l’ensemble de la production ferronienne, de par leur caractère même, la place d’un véritable genre – ni fiction ni essai. Ils manifestent principalement l’impatience. Or il n’y a pas des milliers de raisons de s’impatienter. Notre société, en quelque sorte, nous les impose. »

— JEAN MARCEL